Entretien avec The RedMoths
- Ingrid
- 23 août
- 14 min de lecture

Inspiré par des groupes comme The GazettE ou encore Dir en Grey, The RedMoths est un groupe de Visual Kei - métal Franco-japonais fondé en 2022 par Rei ( chant ) et KyLLE ( batterie ), puis rejoint par Mitsuki et Ico ( guitares). Au cours de cet entretien, les membres nous emmènent dans leur monde musical ainsi que leurs vibrations puissantes pour la musique. Des messages et des paroles poignantes, touchantes, un groupe unique en France, The Redmoths est un groupe à découvrir sur la scène du festival Animasia le 12 octobre prochain à Bordeaux.
PROFIL
MEMBRES : REI ( CHANT )
ICO ( GUITARE )
MITSUKI ( GUITARE )
KYLLE : ( BATTERIE )
GENRE : VISUAL KEI - METAL
“ (...) C’est pour ça que je tiens à écrire en japonais majoritairement maintenant. Je veux pouvoir montrer au monde à quel point notre langue est belle et, d’une certaine façon, faire honneur au Visual Kei.” - Rei
The RedMoths pour les personnes qui ne vous connaissent pas encore, pourriez-vous présenter votre groupe ?
Rei : The RedMoths est un groupe de visual kei/metal avec des influences très variées. On se caractérise par nos visuels typés du visual kei, mais aussi par nos shows.
KyllE : Le projet a été monté par Rei (chant) et moi-même (batterie) fin 2022. Nous avons sorti deux EP : Forbidden, puis Malus, notre dernier en date.
Rei : Nous nous inspirons des gros shows à l’américaine avec des jeux d’écrans, de lumières et un show structuré. The RedMoths est un groupe qu’on peut apprécier en studio, mais c’est aussi une expérience sur scène à venir voir.
Comment décrivez-vous votre style musical ?
KyllE : On définit basiquement notre style comme du « Visual Kei/Metal », auquel on ajoute nos diverses influences !
Rei : On se dit « visual kei/metal » car ce sont les termes génériques qui nous définissent le mieux, mais on a beaucoup d’influences variées dans nos chansons.
On veut que chaque chanson soit unique, et nous mettons des influences très différentes à chaque fois que nous composons. Les influences peuvent varier selon le moment, nos états d’âme, nos coups de cœur du moment, mais elles restent toujours cohérentes avec ce qu’on a envie de produire.
KyllE : Pour ma part, venant avant tout de la scène électro, j’accorde beaucoup d’importance à l’ajout de sonorités électroniques et de samples dans nos chansons. Les interludes et intros de nos projets permettent aussi d’explorer encore plus ces influences.
Étant assez investi dans la scène punk hardcore, il m’arrive également d’y piocher quelques idées pour RedMoths.
Ico : Ce qu'il y a de magique dans ce style, c'est que le visual kei se base sur le visuel, nous permettant une liberté musicale quasi totale.
Vous avez été en tournée avec des invités, parlez-nous de cette tournée.
KyllE : Effectivement, lors de deux de nos concerts à Toulouse, nous avons pu partager la scène avec des groupes locaux comme SRAIL (groupe de chaotique hardcore toulousain), AKHERON (plus typé metal alternatif) et, plus récemment, GARONA, un groupe de rock. On a aussi eu la chance de jouer avec STONE LEEK, un super groupe de skate punk japonais venu de Kyoto.
Rei : C’était un concert qui s’est décidé un peu à la dernière minute. Stone Leek était en tournée en France et ils voulaient passer par Toulouse pour faire une date, alors nous avons été mis en contact pour organiser la date ensemble. Je ne les connaissais pas à l’origine, et c’était une super découverte. On a pris le temps de discuter un peu, et ça a vraiment été une rencontre humaine très intéressante pour moi !
Les membres du groupe ont été absolument adorables, je suis vraiment content d’avoir pu les rencontrer ! Ils m’ont même offert le t-shirt du groupe, haha !
KyllE : C’était vraiment une superbe rencontre qu’on espère renouveler dès leur retour en France... ou peut-être directement au Japon, qui sait !
Rei : J’aimerais beaucoup pouvoir proposer une nouvelle date avec eux s’ils reviennent en France, mais en prenant le temps de mieux organiser l’événement, quitte à organiser un événement autour de la musique franco- japonaise, ça peut être un concept intéressant.
Mitsuki : Toutes ces dates nous ont vraiment enrichis, on a joué dans beaucoup de conditions différentes, c’était très intéressant ! (même si j’ai cru que j’allais m’évanouir au dernier à cause de la chaleur, haha) J’ai personnellement fait de belles découvertes, que ce soit humainement ou musicalement ! De plus, chaque date est pour nous une vraie concrétisation : rencontrer notre public et pouvoir partager un moment d’échange, que ce soit avant, pendant ou après le concert, est vraiment très important !
Comment vous sentez-vous en montant sur scène ?
Rei : J’ai bizarrement très peu de stress avant de monter sur scène, je suis très concentré sur ce que je vais faire, alors je pense que mon cerveau n’a pas le temps de penser à quoi que ce soit d’autre. Je suis juste heureux de pouvoir monter sur scène ! Quand je suis sur scène, j’ai l’impression d’être l’homme le plus heureux du monde parce que je peux partager un moment unique avec le public. C’est un moment sacré pour moi.
KyllE : Une envie d’en découdre, de faire kiffer le public et de partager un moment tous ensemble.
Mitsuki : Beaucoup d’excitation, je ne tiens pas en place, haha ! Mais plus sérieusement, il y a forcément un peu de pression due au fait que je veux donner le meilleur de moi-même, mais tout s’envole dès que je mets un pied sur la scène ! Lorsque vous venez voir un show de The RedMoths, je veux que vous repartiez en ayant oublié tous vos problèmes quotidiens le temps d’un moment, donc j’essaye de me donner à 100 % à chaque fois !
Ico : Très serein ! Le stress se gère sur la scène si certaines erreurs ou problèmes surviennent. Mais avant, j’aime bien m’isoler justement pour faire le vide et me mettre dans la zone. Une fois que les premières notes résonnent, je me sens à ma place, prêt à tout enflammer.
Quels titres aimez-vous jouer sur scène ?
Rei : Honnêtement, je dirais tout. J’ai du mal à choisir quel titre je préfère. Il y en a qui sont plus techniques à chanter que d’autres, mais j’ai toujours un plaisir particulier à chaque chanson. J’aime surtout voir les réactions du public ! En concert, sur l’intro de WHORE, nous aimons toujours lancer un wall of death au public, et tout le monde joue toujours le jeu !
Lors de notre dernier concert, il faisait plus de 50 degrés et, honnêtement, tout le monde souffrait de la chaleur. Quand nous avons lancé le wall of death, j’étais persuadé qu’ils n’allaient pas le faire (le public entrait et sortait régulièrement à cause de la chaleur), mais tout le monde a joué le jeu. J’avoue m’être quand même inquiété pour tout le monde au vu de la chaleur, mais il n’y a apparemment eu aucun malaise dans le public, heureusement !
KyllE : WHORE est extrêmement plaisant à jouer pour moi. J’ai d’autres morceaux en tête, mais je ne vais pas vous spoiler les noms (ce n’est pas encore sorti).
Mitsuki : J’ai une petite préférence pour les morceaux énergiques comme DREAD, LAUGH AT THE DEAD ou encore WHORE, mais j’aime globalement tout jouer ! On a une discographie qui comporte des titres avec des influences très variées, donc chacun d’eux est différent et a un petit quelque chose que l’autre n’a pas ! D’un point de vue plus guitaristique, je dirais que mon préféré est GOD TRIP !
Ico : J’ai une énorme préférence pour LAUGH AT THE DEAD et INCUBUS. Je n’ai aucun morceau qui me déplaît à jouer, juste certains sont plus simples et permettent de me déchaîner. Gros kiffe avec GOD TRIP, qui est la dernière de notre set. Malgré toute la fatigue que je peux accumuler pendant un set, elle me permet de puiser dans mes dernières ressources.

On sent une forte inspiration de the GazettE dans vos visuels et dans vos compositions.
KyllE : Personnellement, je suis très sélectif en matière de visual kei, et The GazettE fait partie de mes projets préférés dans ce style. Mais on pourrait aussi citer d’autres influences comme Dadaroma ou Kizu, qui nous inspirent énormément, ou plus récemment des groupes crossover visual kei/metal comme Deviloof ou Dexcore, qui empruntent certains codes visuels du style et les mélangent à une musique plus metal moderne, metalcore ou deathcore.
Rei : Effectivement, on a The GazettE comme l’une de nos références (c’est un des premiers groupes de visual kei que j’ai découverts et le groupe a une place particulière dans mon cœur), mais pas seulement. Quand je compose, j’ai envie de créer de la musique que j’aime avant tout. Je combine toutes les choses que j’aime de mes influences pour créer une musique qui me correspond et que j’apprécie avant tout.
J’ai aussi l’impression que beaucoup de gens sont heureux de retrouver ce type de musique et ces influences par nostalgie. Je pense que c’est important de moderniser le style sans oublier ses racines. À titre personnel, j’admire énormément de chanteurs et j’aime étudier leurs techniques vocales. J’ai beaucoup de références en termes de techniques vocales à proprement parler (je peux citer Lime (Kizu), Keisuke (Deviloof), Will Ramos (Lorna Shore), Corey Taylor (Slipknot), etc.). Je trouve que c’est important, du moins pour moi, de varier les techniques. Je veux pouvoir me dire que je peux chanter absolument tout ce que je veux et tout ce que j’ai en tête, sans me sentir limité par la technique.
Parlez-nous du titre " MALUS " .

Rei : Malus, en latin, ça veut dire « mauvais », « malveillant ». On voulait
montrer les faces sombres de l’humain sous plusieurs aspects.
Par exemple, pour DREAD, j’ai écrit la chanson sur l’obsession de quelqu’un envers une autre personne. Une sorte d’admiration intense, d’un amour invasif, au point où cet amour devient un besoin de contrôle, de manipulation, quitte à détruire l’autre.
Pour la pochette de l’EP, j’ai pris la figure de l’homme de Vitruve (qui est aussi appelée « homme parfait »), que j’ai distordue avec des jeux de symétrie. Je voulais casser cet aspect d’idéal, briser la figure d’homme parfait.
KyllE : Dans cet EP, nous avons eu l’opportunité d’explorer de nouvelles textures sonores et d’affirmer, plus encore que sur Forbidden, nos influences issues du metal moderne. L’un des axes que j’ai voulu développer davantage est l’apport d’éléments cyberpunk, une esthétique qu’on retrouve notamment dans le morceau God Trip. God Trip marque également une première pour nous : c’est le premier titre à intégrer une introduction dédiée, intitulée « Marina ». Lors de la composition, j’avais le désir fort de créer un univers immersif dès les premières secondes. « Marina » ne se contente donc pas d’introduire le morceau ; elle en est une véritable extension, elle pose une ambiance, un contexte, presque cinématographique, dans lequel vient ensuite s’inscrire la musique. Pour ceux qui ont pu nous voir en live, vous avez déjà eu un aperçu de l’univers et de l’esthétique « cyber » du morceau.
Rei : C’est vrai que ces transitions sont vraiment une nouveauté pour nous. C’est vraiment plaisant parce que ça introduit une nouvelle ambiance, un nouvel univers. Je pense que ça reflète vraiment ce qu’on veut amener dans le groupe : on veut vraiment proposer un univers varié et immersif. Tantra est aussi un morceau assez immersif, je trouve, et il a lui aussi tout un univers autour de lui. J’aime beaucoup chanter ce morceau parce qu’il est très varié et a vraiment une énergie particulière. Je pense que c’était vraiment le morceau parfait pour clôturer cet EP.
Qu'est-ce qui vous a donné envie de faire de la musique ?
Rei : Je viens d’une famille de musiciens, donc j’ai toujours été bercé par la musique, notamment par le metal. Je m’endormais littéralement en écoutant du Marilyn Manson (surtout sur l’album The Golden Age of Grotesque), haha !
J’ai commencé très jeune par jouer du piano, mais j’ai toujours préféré le chant. Dès que je suis rentré au collège, j’ai commencé à apprendre des techniques de chant saturé et à jouer de la guitare et de la basse, et j’ai aussi vite découvert le visual kei par la suite. C’est là que j’ai vraiment commencé à beaucoup pratiquer. Après quelques projets qui m’ont lancé définitivement dans le visual kei à la fin du collège, c’est avec KyllE qu’on a vraiment créé un projet qui tenait la route pour moi, alors je me suis entièrement lancé dedans. Je n’ai jamais vraiment pensé, au début, vouloir me lancer dans la musique. Ça s’est juste fait tout seul. J’aimais juste la musique, en faire, donner des concerts...
KyllE : Personnellement, j’ai toujours fait de la musique, mais je ne pensais pas finir batteur d’un projet comme The RedMoths !
Je viens de la musique électronique et du hip-hop. J’avais une petite culture rock/metal, mais pas grand-chose à part les classiques du nu metal (System of a Down, Slipknot, Korn, Deftones, etc.). Ma rencontre avec Rei, quand nous étions au collège, m’a donné envie d’en découvrir plus, et surtout de composer dans ce style.
Il m’a également fait découvrir le visual kei par la suite, et c’est ainsi qu’il m’a proposé qu’on monte un projet comme celui-ci ensemble. Le metal moderne et le visual kei sont des styles dans lesquels l’ajout d’influences hip-hop ou electro est très courant, j’ai donc très vite vu une opportunité pour moi d’y apporter mon bagage musical au sein du projet.
C’est pour ça que The RedMoths est devenu une fusion entre les influences visual kei/J-rock de Rei, mes influences de musique électronique et les touches de nu metal qu’on apprécie tous les deux.
Mitsuki : Je n’en ai aucune idée, d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours fait de la musique ! J’ai d’abord commencé par le chant pendant quelques très courtes années où le micro était plus grand que ma tête, puis j’ai très vite switché pour la batterie. C’est d’ailleurs à cette période que je me suis réellement intéressé au metal avec des groupes comme Slipknot, Linkin Park, System of a Down, etc., et des groupes plus vieux et pionniers comme Metallica, Black Sabbath ou encore Megadeth.
J’ai pris des cours pendant presque 10 ans tout en apprenant la guitare en autodidacte. Aujourd’hui, les rôles se sont inversés car j’ai compris que j’avais plus d’affinités avec la guitare, mais je joue toujours de la batterie pour m’amuser !
Ico : D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours grandi dans la musique et la bande dessinée. Faut croire que la guitare sous speed de Van Halen et les cris perçants de Judas Priest m’ont aidé à choisir. J’ai commencé par la guitare à 8 ans pour finalement très vite en être dégoûté. Il a fallu que je passe par du piano puis de la basse, pour enfin redonner sa chance à la guitare. Le choix d’en faire quelque chose de sérieux est venu peu de temps après. Quand j’ai eu mon premier groupe et commencé à composer mes morceaux, je me suis dit que j’allais faire ça pour le restant de ma vie.
Et surtout le Visual Kei ?
Rei : Comme je l’ai dit précédemment, j’ai découvert assez tôt le visual kei. Mon meilleur ami de l’époque écoutait déjà des groupes comme X Japan, Luna Sea, The GazettE... C’est lui qui m’a introduit à ces groupes et j’ai de suite accroché ! Il y avait quelque chose qu’il n’y avait pas dans le metal américain que j’écoutais de base, qui m’a vraiment intéressé. J’ai adoré l’énergie, l’esthétique et toute la culture autour du visual kei. J’ai de suite voulu en faire moi aussi, et surtout faire en sorte que ce style soit beaucoup plus connu du public.
Avec le recul, je me dis que le visual kei a aussi été une façon pour moi de ne plus avoir honte de mes origines. Quand j’étais petit, j’étais souvent victime de blagues/remarques déplacées sur mes origines (j’ai grandi en France), et j’ai fini par en avoir honte (au point où je n’osais plus parler japonais). Quand j’ai découvert le visual kei, j’ai découvert une musique avec les influences metal que j’aimais, mais surtout dans la langue que je m’efforçais d’oublier, et c’était la première fois que je trouvais la langue « cool ». C’est à ce moment-là que tout a changé pour moi, où je n’ai plus eu honte de mes origines. Je me suis dit : « moi aussi je peux faire quelque chose de bien avec ça. » C’est pour ça que je tiens à écrire en japonais majoritairement maintenant. Je veux pouvoir montrer au monde à quel point notre langue est belle et, d’une certaine façon, faire honneur au visual kei.
Mitsuki : J’ai découvert le Vkei avec des groupes comme Dexcore, The GazettE ou encore Dir en Grey. Plus tard, j’ai approfondi en découvrant des groupes très importants comme X Japan, Luna Sea ou Buck-Tick ! Les looks très travaillés, parfois androgynes, et les propositions artistiques sont très uniques à ce genre et c’est cet aspect qui m’a séduit ! J’ai toujours été attiré par les groupes qui ont une vraie proposition artistique visuelle, que ce soit par des looks travaillés ou des shows impressionnants (Slipknot, Motionless In White). Le visual kei est donc le style dans lequel je m’épanouis le plus ! Le fait de découvrir l’existence d’un projet de ce style en France a été une révélation pour moi !
Qu'est-ce qui vous inspire autant pour composer vos paroles ?
KyllE : La plupart des chansons sont écrites par Rei (ce que je trouve bien, car c’est lui qui interprète les textes), mais il m’arrive d’écrire des paroles entières, ou simplement des bribes, pour certaines de mes compositions. Je laisse toujours Rei les réinterpréter à sa façon, pour que l’interprétation soit la plus sincère possible lorsqu’il les chante. Nos thèmes sont assez variés et généralement inspirés d’expériences personnelles diverses.
Rei : Généralement, je m’inspire surtout d’expériences personnelles, mais en soi, tout peut m’inspirer : une histoire que quelqu’un me raconte, quelque chose que j’ai vu à la télévision, lu dans les journaux... Quand j’écris des paroles que je vais chanter, j’aime pouvoir ressentir chaque mot, chaque émotion. J’aurais l’impression de mentir si je ne ressentais pas ce que je chante. J’ai énormément écrit cette année parce que j’ai eu une année compliquée. J’essaie de transformer toutes les choses négatives de ma vie en quelque chose de positif, de trouver de la lumière dans l’obscurité.
Comment voyez-vous le futur du groupe ?
Rei : À courte échelle, j’aimerais vraiment proposer des shows beaucoup plus gros et travaillés, et surtout dans des cadres plus importants.
On a aussi beaucoup de public un peu partout à travers le monde, notamment en Amérique du Sud, donc j’aimerais aussi pouvoir tourner à l’international pour venir à la rencontre du public. Ce serait vraiment une grosse étape pour nous, je pense.
À plus grande échelle, je veux que The RedMoths devienne un groupe autour duquel tout le monde puisse se réunir, et que nous puissions ouvrir davantage le visual kei au monde entier.
KyllE : On a hâte d’expérimenter de nouvelles choses, aussi bien musicalement que visuellement, de toucher le plus de personnes possible avec notre musique, et d’aller à la rencontre d’un public international.
Mitsuki : J’aimerais faire découvrir notre groupe au plus de monde possible en espérant qu’écouter nos titres amène du positif dans la vie de chacun ainsi que donner de plus en plus de concerts, notamment à l’étranger ! J’espère que dans 5 ans vous lirez cette interview en vous disant « ils ont réussi ».
Ico : Une tournée !! J’espère énormément pouvoir vivre cette expérience dont j’ai toujours rêvé. Même une petite semaine serait déjà une victoire. Et si ça peut être à l’étranger, ça sera un pur bonheur de découvrir le monde grâce à la musique.
Et donc, de nouveaux projets pour la suite ?
Rei : On garde la surprise ! Ce serait dommage, sinon... Nous travaillons très dur, c’est tout ce que je peux dire. Et j’espère vraiment que la suite plaira à tout le monde.
KyllE : On est en plein dedans ! On a hâte de vous faire découvrir tout ça.
Qu'est-ce qu'il faut s'attendre pour Animasia ?
Rei : Un grand show à la The RedMoths et des exclusivités ! J’ai vraiment hâte de rencontrer tout le monde, et je suis vraiment reconnaissant envers l’Animasia pour leur invitation !! C’est un show qui marquera notre évolution !
Qu'est-ce qu'il faut s'attendre pour Animasia ?
Rei : Un grand show à la The RedMoths et des exclusivités ! J’ai vraiment hâte de rencontrer tout le monde, et je suis vraiment reconnaissant envers l’Animasia pour leur invitation !! C’est un show qui marquera notre évolution !
Un message pour vos fans ?
Rei : Merci du fond du cœur de nous soutenir depuis le tout début. Merci pour vos messages, vos dessins, vos cadeaux, votre présence à chaque concert. Je suis toujours choqué de voir à quel point vous êtes nombreux et que vous faites souvent beaucoup de route pour venir nous voir. Nous avons pu rencontrer des fans de Londres, de Lituanie, des États-Unis, de Pologne... Nous avons déjà fait salle comble plusieurs fois grâce à vous tous, c’était vraiment quelque chose d’impensable pour moi parce que nous sommes encore un petit groupe. Sincèrement, merci pour cette aventure. Je continuerai de travailler dur et j’espère pouvoir bientôt rencontrer notre public à l’international ! D’ici là : かかってこい et rendez-vous à l’Animasia !
KyllE : Encore merci de venir à nos concerts, de vous déplacer parfois de très loin pour nous voir, et d’être une communauté aussi investie !
Je pense qu’on a énormément de chance, et que beaucoup de petits groupes comme le nôtre rêveraient d’avoir une fanbase pareille. Encore merci de miser autant sur ce projet : vous ne le regretterez pas.
Mitsuki : Merci infiniment pour votre soutien, sans vous The RedMoths n’est rien alors merci de croire en nous et d’être toujours présents à chaque concert ! On constate que notre fanbase ne cesse de grandir et on en est extrêmement reconnaissants !
Ico : Si on peut réaliser notre rêve et nous projeter dans l’avenir, c’est grâce à vous. Merci pour votre soutien à nos concerts et merci pour votre énergie qui nous garde focus et motivés. Shout-out à la RedMoths fanbase qui fait un taf super, on a vraiment une commu en or et à notre écoute, c’est une chance exceptionnelle.

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